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Décollage imminent pour l’hydrogène dans le secteur énergétique

L’hydrogène, souvent relégué au second plan dans le débat énergétique, est en train de prendre son envol. Les progrès technologiques récents et une prise de conscience accrue des enjeux climatiques redonnent à cette source d’énergie propre une place centrale. En plus, des pays et des entreprises investissent massivement dans des projets d’hydrogène vert, produit à partir de sources renouvelables.

L’Europe, l’Asie et l’Amérique du Nord se positionnent comme les futurs leaders de cette révolution énergétique. Les initiatives se multiplient, allant des stations de recharge pour véhicules à hydrogène aux centrales électriques. L’ère de l’hydrogène semble désormais à portée de main.

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Un contexte favorable pour l’essor de l’hydrogène

La transition énergétique et la quête de la neutralité carbone propulsent l’hydrogène au cœur des stratégies énergétiques. La Convention Scientifique Étudiante, lancée en 2023 par la Société des Ingénieurs et Scientifiques de France (IESF) sous le haut patronage du ministre chargé de l’Industrie et de l’Énergie, évalue désormais la pertinence des technologies liées à l’hydrogène pour atteindre les objectifs de développement durable.

Le GIEC alerte constamment sur les émissions de gaz à effet de serre (GES) dues aux activités humaines, réchauffant le climat à un rythme sans précédent. L’hydrogène, par sa capacité à réduire les émissions de GES, s’impose donc comme une solution viable. La Société des Ingénieurs et Scientifiques de France (IESF), en collaboration avec le Comité Jeunes Promotions (JP), promeut des initiatives visant à accélérer cette transition.

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Initiatives et investissements

  • La Convention Scientifique Étudiante : évalue la pertinence des technologies liées à l’hydrogène.
  • IESF : soutien actif sous le haut patronage du ministre de l’Industrie et de l’Énergie.
  • GIEC : rapports alarmants sur les émissions de GES, renforçant l’urgence de solutions comme l’hydrogène.

Les objectifs de développement durable nécessitent des solutions innovantes. L’hydrogène, de par ses propriétés, pourrait bien être l’une de ces solutions, répondant à des enjeux critiques de notre époque.

Les avancées technologiques et industrielles

Le développement de l’hydrogène se décline en plusieurs couleurs technologiques : hydrogène vert, hydrogène bleu et hydrogène rose. L’hydrogène vert, produit par électrolyse de l’eau utilisant de l’électricité renouvelable, est perçu comme une promesse dans la transition énergétique mondiale. La Commission européenne a fixé un objectif ambitieux : déployer 40 GW d’électrolyseurs d’ici 2030 pour produire 10 millions de tonnes d’hydrogène.

L’hydrogène bleu, quant à lui, est produit à partir d’énergies fossiles avec captage et stockage du CO2. Toutefois, il ne permettra pas de sortir de notre dépendance aux énergies fossiles. L’hydrogène rose est produit par électrolyse utilisant de l’électricité décarbonée, une solution intermédiaire qui suscite un intérêt grandissant.

Selon l’AIE, 95 millions de tonnes d’hydrogène sont consommées chaque année, principalement dans les industries chimiques et pétrolières. La production actuelle reste majoritairement dépendante des énergies fossiles, soulignant l’urgence d’une transition vers des sources plus propres.

Les acteurs industriels s’activent. La SNCF explore l’utilisation de l’hydrogène dans ses trains, visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre. L’ADEME et l’AFHYPAC soutiennent activement le développement de cette filière. David Marchal, directeur exécutif adjoint de l’ADEME, et Philippe Boucly, président de France Hydrogène, sont en première ligne pour promouvoir ces initiatives.

L’implication de toutes ces organisations et la mobilisation des experts témoignent des progrès significatifs réalisés. Bertrand Walle de Borealis et Emmanuel Deneuville d’ArcelorMittal participent activement à la décarbonation de leurs secteurs respectifs. Ghislain Robert, chargé du développement chez Lhyfe, met en lumière les efforts constants pour rendre l’hydrogène une alternative viable et durable.

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Les perspectives d’avenir pour l’hydrogène dans le secteur énergétique

Un contexte particulièrement favorable se dessine pour l’essor de l’hydrogène. La transition énergétique et la quête de neutralité carbone placent cette technologie au cœur des débats. La Convention Scientifique Étudiante, lancée en 2023 par la Société des Ingénieurs et Scientifiques de France (IESF) sous le haut patronage du ministre chargé de l’Industrie et de l’Énergie, évalue la pertinence des technologies liées à l’hydrogène pour atteindre les objectifs de développement durable.

Le GIEC rappelle que les émissions de gaz à effet de serre (GES) dues aux activités humaines ont réchauffé le climat à un rythme sans précédent. Dans ce contexte, les avancées en matière d’électrolyse pour produire de l’hydrogène vert apparaissent majeures. La Commission européenne vise à déployer 40 GW d’électrolyseurs d’ici 2030, un objectif ambitieux pour décarboner massivement le secteur énergétique.

La SNCF, avec ses 80 % de déplacements ferroviaires effectués par des trains électriques, explore activement l’utilisation de l’hydrogène pour ses lignes non électrifiées. L’ADEME, opérateur du plan France Relance et du Programme d’investissements d’avenir (PIA), soutient cette dynamique. David Marchal, directeur exécutif adjoint de l’expertise et des programmes de l’ADEME, et Philippe Boucly, président de France Hydrogène, sont en première ligne pour promouvoir ces initiatives.

L’engagement des acteurs industriels comme Emmanuel Deneuville chez ArcelorMittal pour la décarbonation, Bertrand Walle chez Borealis sur le climat et l’énergie, et Ghislain Robert chez Lhyfe pour le développement de l’hydrogène, montre une forte mobilisation. Jérôme Brouillet, secrétaire général adjoint des affaires européennes au SGAE, et Jean-Charles Colas-Roy, député de l’Isère pour La République en Marche, soutiennent aussi cette transition.